Un raid anticipé

J'avancai à pas de velours dans les montagnes. La pierre crissait sous mes pieds couvert de mes bottes de cuir souple ; seule mon armure émetait de fin cliquetits réguliers. Ma tête, elle, était recouverte d'un capuchon qui ne laissait point percevoir mon visage [...]
Dans l'obscurité, des ombres défilaient, des Orques devinait-je aussi, surement des espions de Vailan encore une fois. Je m'arraita d'un seul coup et tendit l'oreille puis scruta l'obscurité. Plus un bruit, plus un mouvement. Je tendit ma main vers ma dague et la lanca d'un geste bien trop vif pour que les Orques se rendent compte de ce qu'il leur arrivai. La dague incurvée se planta dans le crane d'un Orque. Pendant le court laps de temps que m'avait permi cette entrée en jeu, j'apellai mon familier qui vint de son plan astral et mes deux odachi vinrent rejoindre mes mains.
Les Orques n'hesitèrent plus ; l'assault était lancé. Une quinzaine sortirent du noir pour se précipiter vers moi. Je restai immobile, les observant. Ses idiots n'avaient encore une fois rien prévu pour l'attaque. Avant que les Orques entrent en contact, mon familier en déchira deux et je coupa un troisième au niveau du torse.Une bataille sanglante s’ensuivit, je n’avais aucun avantage mais ce n’était pas une quinzaine d’orque qui me ferait peur. Le raid des Orque fut court, mais ce n’était malheureusement que « l’entrée ». Une petite armée chaotique vint à ma rencontre. Ces dix gargouilles étaient surement plus dangereuses, et deux maraudeurs était à la tête du petit groupe. Fuir était ma dernière possibilité ; un groupe de trente joueurs d’épée m’attendait en bas de la montagne sur laquelle je ne m’étais aventurée que depuis 15 minutes.

5 minutes plus tard, j’aperçu le groupe de guerrier armé jusqu’aux dents en bas de la montagne. La bataille fut de très courte durée grâce à l’avantage du nombre que nous possédions.

J’avais eu de la chance cette fois-ci, mais je savais que je ne pouvais continuer ainsi très longtemps à lutter contre les forces du Khaos.

Une bataille ? Dans mes montagnes ? Joyeux idiots ...
Escorté par quelques nécromancien doué et une cinquantaine de gargouilles, nous parcourions ces montagnes à la recherche d'âme,
L'invocation d'un démon n'est pas si gratuite ...

Nous avançâmes vers le lieux de la bataille, silencieux, caché dans l'ombre ....
Moi, grande nécromancienne, habillé de mon armure en plaque, pointue, on peut le dire ...
Mon casque, une sorte de couronne, partait en flèche derrière ma tête, poursuivi par une composition de plaques d'un métal rare et de mailles...
Une armure pas réellement faite pour la protection, mais plutôt pour l'amplification de mes pouvoirs. Elle ce contrastait avec ma peau d'une vivacité, plaques noires sur peau de nacre ...
Mon épée tintait dans mon dos, couverte de rune, on ne peut même penser la paré ou l'esquiver, mes pouvoir magiques sont catalysé dans cette épée ..

Nous n'avions eu le temps de voir une approche de la bataille qu'un dizaine de maraudeur du chaos fuyard s'élançais vers nous,
ce ne sont pas des notre, mais montrons une quelque peu de piété, abrégeons leur fuite ...
Déjà je m'élançais, épée en main, une noire aura courant sur sa lame ...

S'abattant d'un côté, puis d'un autre, à chaque coups un guerrier tombait ...
Derrière les nécromans, peut soucieux, lançais quelques trait noir, ce frayant un chemin vers l'âme et l'esprit de l'ennemis, les déchirant ...
Près de moi, la masse de gargouille blanchissait les os, tuant mes oubliés ...

Soudain je vu un grand homme, carrure robuste, visage caché par un capuchon de tissu, vêtu d'une armure, mélange de cuir souple et de métal, comme les humains le font si bien ...
Ses guerriers derrière lui, semblais dégoûté par la sinistre besogne des gargouilles, lui restait impassible ...

-Dreff je suppose ?

Un sourire au lèvre, j'avançais vers mon allié, de plus en plus proche, comme un envoûtement ...
M'approchant de son visage, je lui glissait de douce parole ...

-Quelle folie t'amène dans mes montagnes mon cher Dreff ?

- Est-ce vraiment de la folie ? Si il y en a, c'est surement celle qui m'a fait venir ici.
- ...
- Autrefois, j'était Rôdeur, la vie, aussi longue soit-elle, n'a aucune d'importance lorsque nous n'avons aucun ami. J'ai réussi à me faire admettre à la surface et une ville c'est fondée autour de moi. Ma place n'est pas ici mon ami. Je dois repartir avant que mon âme soit comrompue pour toujours par la guerre et le sang ... Où mon destin me rattrapera plus vite que je pense, car chacun est fait pour accomplir quelque chose, et je n'ai pas trouvé ma voie ...
Je dois repartir au plus vite.